• Lettre à l'église de Pergame

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    PERGAME

    APOCALYPSE 2.12-17 (traduction Bible S21)

    12 Ecris à l'ange de l'Eglise de Pergame: ‘Voici ce que dit celui qui tient l'épée aiguë à deux tranchants: 
    13 Je connais tes œuvres et l'endroit où tu es établi: là se trouve le trône de Satan. Tu es fermement attaché à mon nom et tu n'as pas renié la foi en moi, même durant les jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où Satan est établi. 
    14 Mais j'ai certaines choses contre toi: tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à tendre un piège aux Israélites pour qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et se livrent à l'immoralité sexuelle. 
    15 Ainsi, toi aussi, tu as des gens attachés de la même manière à la doctrine des Nicolaïtes. 
    16 Repens-toi donc, sinon je viendrai bientôt à toi et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. 
    17 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux Eglises: Au vainqueur je donnerai à manger de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.’

    Lettre à l'église de PergameAujourd'hui, Pergamme s'appelle Bergama et se trouve en Turquie au nord de Smyrne. Pergame n’est pas un port : c’est une ville située à 25 kilomètres à l’intérieur des côtes de la Mer Egée. Aux temps bibliques, c'était la ville la plus importante de la Mysie.
    Capitale d’un royaume opulent et puissant, au milieu du 3ème siècle avant Jésus-Christ, ses armées menées par le roi Attale 1er combattirent des peuplades d’origine gauloises et les repoussèrent vers le territoire qui prit alors le nom de Galatie. C’est Eumène (le fils d’Attale) qui développa et embelli Pergame, il y créa une bibliothèque célèbre (dans laquelle on trouvait plus de 200 000 ouvrages), la seconde en importance après celle d’Alexandrie.
    En 133 avant Jésus-Christ, avant de mourir le dernier descendant d’Attale a donné la ville et sa province aux Romains. Les Romains en prirent possession ainsi que de l’ensemble de son territoire et en firent une province d’Asie (129-126 av. J.-C.), dont la ville de Pergame devint la capitale. L’empereur romain Marc-Antoine fit don à Cléopâtre des 200 000 volumes de la bibliothèque de Pergame, qui allèrent grossir celle d’Alexandrie.

    Aux 1er et 2ème siècles, Pergame était alors en pleine expansion économique et ne comptait pas moins de 15 000 habitants, dont 3 000 chrétiens, ce qui en faisait une place forte du christianisme dans la région.
    L’acropole de Pergame surmontait une colline escarpée, s’élevant à 304 mètres au-dessus de la plaine. A proximité du sommet se dressait un autel monumental érigé (par Eumène II) à la gloire de Zeus, pour commémorer la victoire de son père sur les Gaulois.  Cet autel était bati comme un immense trône sur lequel on montait pour offrir des sacrifices à Zeus.

    On trouvait encore dans la ville bien d'autres édifices religieux et importants, parmi lesquels (bâtis sur l'Acropole) un temple dédié au culte de l'empereur, des temples dédié à Dionysos, Athéna (déesse protectrice de la ville), Déméter et Héra Basileia, un palais, un arsenal et un théâtre impressionnant comprenant 78 gradins taillés dans une falaise étroite et quasi verticale de 50 mètres de hauteur. Au pied de la ville se trouvait aussi un vaste marché (centre commercial) destiné à satisfaire tous les visiteurs et la population locale (comme quoi nos sociétés modernes n'ont rien inventé).

    A l’extérieur de la cité, il y avait le célèbre et immense sanctuaire d'Esculape, dieu de la médecine. Ce centre médical, dont l’emblème était un serpent, drainait vers lui des foules, de tous horizons, pour y recevoir des soins.
    Pergame était bien un centre important de cure thermale dédié au dieu Esculape. Un nommé Archias avait fait venir dans la ville des thérapeutes, dont la plupart étaient aussi les prêtres du sanctuaire. Pour accéder au centre de cure, les gens devaient passer dans un tunnel appelé : ‘Tunnel de thérapie’. Par des ouvertures pratiquées dans le toit de ce tunnel, les prêtres-thérapeutes d'Esculape prononçaient des incantations de guérison sur les patients qui traversaient le souterrain. A la sortie de ce tunnel, les malades débouchaient dans le bâtiment de cure appelé : ‘Temple de Télesphore’. C'était une construction circulaire de plus de 26 mètres de diamètre, à deux étages. Le second étage a totalement disparu, par contre le premier est relativement bien conservé : il comporte 6 grandes absides semi-circulaires où se trouvaient des lits pour dormir.
    Les malades priaient jusqu'à ce qu'ils sombrent dans le sommeil. A leur réveil, les médecins de ‘l’Asclépiéon' (centre de soins) venaient interpréter leurs rêves. Une porte permettait de passer de ce bâtiment à une terrasse où les malades pouvaient ensuite prendre des bains de soleil.
    On peut donc dire que la psychologie, la suggestion, les pratiques hypnotiques des prêtres … mais aussi la superstition et le culte des idoles jouaient un grand rôle dans les soins apportés.
    Mais les maladies étaient également traitées par des méthodes plus classiques comme le sport, le thermalisme ou les bains de boue.
    Une croyance soigneusement entretenue voulait qu'Hadès, dieu de la Mort, ne puisse pas pénétrer dans le sanctuaire du dieu de la Médecine (Esculape). Donc, à peine le malade avait-il pénétré dans l'enceinte sacrée, qu'il était censé en ressentir les effets psychologiques favorables !

    Mais Pergame était aussi réputée pour une invention extraordinaire qui a été une révolution technologique. Pour remplacer le papyrus sur lequel l'Egypte, inquiète de la puissance de Pergame, avait décrété l'embargo, Pergame inventa et mit au point le parchemin (‘pergamen’ en latin) réalisé à base de peaux de mouton ou de chèvre tannées.Statue

    Pergame a été l’un des sites archéologiques les plus fouillés du monde, principalement par les Allemands qui y ont travaillé depuis la fin du 19ème siècle. L’énorme autel de Zeus (15 mètres de haut depuis la terrasse sur laquelle il était bâti) a été démonté et transporté à Berlin, où il se trouve toujours au ‘Musée Pergamon’. Hitler qui avait une fascination pour le culte de Zeus et pour cet autel en particulier, a fait construire à Nuremberg le 'Reichsparteitagsgelände' sur le même modèle que ce 'trône autel' pour les grands rassemblement au cours desquels il haranguait et fanatisait les foules nazies.

    Certains se sont demandé si ce sont ces lieux de culte païens, avec notamment l'adoration du serpent (symbôle du dieu 'Esculape') qui ont fait nommer Pergame ‘le trône de Satan’. D'autres encore sont convaincus que c'est la présence de cet autel dédié à Zeux. D’autres croient que cette mention est plutôt due au fait que Pergame était alors la capitale romaine de la province d’Asie et que le culte de l’empereur, au cours duquel on devait brûler de l’encens en son honneur, constituait certainement une grande épreuve pour les nombreux chrétiens de la ville. Probablement les deux faits se conjuguaient pour que Pergame soit stigmatisée de cette manière.

    C’est à Pergame qu’Antipas, chrétien fidèle, subit le martyre dans cette citadelle du paganisme.

    Récit du martyre d’Antipas (source Eglise Orthodoxe)

    « Le Saint et glorieux Martyr Antipas était contemporain des Apôtres et avait été placé par eux à la tête de l'Eglise de Pergame. Au temps de la persécution de Dométien (vers 83), alors qu'il était très âgé, le Saint Evêque fut arrêté par les païens, auxquels les démons avaient révélé qu'il ne leur était plus possible d'accepter leurs sacrifices, car la prière d'Antipas les repoussait de la ville. Le Saint fut donc traîné devant le gouverneur qui tenta de lui faire renier le Christ, sous prétexte que le culte des idoles était plus ancien et plus respectable que cette religion nouvelle prêchée par des pêcheurs et des gens de rien. Pour toute réponse Saint Antipas rappela au magistrat l'histoire de Caïn qui, bien qu'il fût l'ancêtre du genre humain, n'en reste pas moins abominable et méprisable à cause du meurtre de son frère. De même, les croyances et les cultes helléniques, bien qu'antérieurs dans le temps, n'en sont pas moins méprisables pour ceux qui ont reçu, en ces derniers temps, la révélation de la plénitude de la Vérité.

    En entendant ces paroles, le gouverneur et les païens présents éclatèrent de fureur et jetèrent le Saint dans un boeuf d'airain rougi au feu. Au cœur de cette fournaise, Saint Antipas élevait une ardente prière vers le Seigneur, et lui rendait grâce de souffrir pour témoigner que l'amour de Dieu est plus fort que la mort.

    Son corps fut enseveli dans l'église de Pergame. »

    La légende dit encore : « qu’un baume aux propriétés thérapeutiques se dégagea de son tombeau pendant de longues années, pour la consolation des chrétiens de la cité et des nombreux pèlerins qui, de toutes parts, venaient le vénérer. »

    L’Eglise Orthodoxe affirme encore que : quelque temps après le martyre d’Antipas, Jean témoigna de lui dans l’Apocalypse, en disant : « Ecris à l'Ange de l'Eglise de Pergame : Voici ce que dit Celui qui a le glaive aigu à deux tranchants : Je sais où tu habites, là où se trouve le trône de Satan : mais tu es fermement attaché à mon Nom et tu n'as point renié ma foi, même en ces jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, où Satan habite » (Apocalypse 2.12-13).

    Comme il m’est impossible de publier des photos qui ne sont pas libres de droits, je vous livre ici quelques liens qui vous mèneront vers des sites comprenant d’autres informations et surtout des photos archéologiques.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pergame 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_autel_de_Pergame 

    http://fredlacroix.free.fr/fredamerique/Fredmed/Pergame.html 

    http://bluesy.eklablog.com/pergame-turquie-a117756632 

    Jésus est l'auteur de cette troisième lettre : pour plus d'informations, je vous renvoie à l’introduction de ces études.

    LE MESSAGE DE JESUS

    v12 - « Voici ce que dit celui qui tient l'épée aiguë à deux tranchants. »

    L’épée à doubles tranchants  c’est la Parole de Dieu.

    Hébreux 4.12 « La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu'à séparer âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »

    Ephésiens 6.17 « Faites bon accueil au casque du salut et à l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. »

    L'épée (à deux tranchants) de l’Esprit saint et de la Parole, sépare ce qui est faux de ce qui est vrai, ce qui est psychique de ce qui est spirituel. Cette épée lutte contre le mélange et le compromis.

    D'après les reproches faits à l’église de Pergame (v14-15), cette église semble être passée du stade d’une foi authentique, établie sur une fermeté et une pureté doctrinale, au stade du mélange (d’un syncrétisme) doctrinal et moral lié aux fortes pressions et aux réalités religieuses, culturelles, et politiques de la ville (traditionalisme religieux, idolâtries diverses, occultisme). Ici, Jésus se présente comme le juge qui va intervenir avec sévérité : contre la compromission de son Eglise, mais aussi contre l'ennemi qui fait tant de mal à cette dernière.

    v13 - « Je connais tes œuvres et l'endroit où tu es établi: là se trouve le trône de Satan. »

    A propos du ‘trône de Satan’ … les cultes des idoles présents à Pergame

    Serpent - photo C.Roca- Le centre de cette province d’Asie était consacré au culte de Zeus (ou Jupiter pour les Romains) : un autel consacré à Zeus se trouvait à Pergame, il avait une forme d’un trône.

    - Un autre culte important de Pergame était celui qui était rendu à l’empereur romain, considéré comme un dieu vivant.

    - Pergame avait également le monopole du culte à Esculape dieu des guérisons miraculeuses.

    Rappel : Esculape était représenté sous la forme d'un serpent. Mais on y célébrait aussi de nombreux autres cultes païens, dont celui de la déesse Athéna (protectrice de la ville).

    Pergame s'oppose donc clairement à Dieu : celui qui est le souverain créateur. Pergame s'oppose à la ville sainte (Jérusalem) là où Dieu a son trône.

    Je connais - Pour mémoire, je vous renvoie à ce qui a été dit dans la première étude « Lettre à l’église d’Ephèse ». Le Seigneur connaît chaque église locale, membre de son Eglise, il s'intéresse à ce qui s'y vit et ce qui s'y fait, rien n'échappe à son  regard et à son intérêt.

    Situation de l’église de Pergame

    Pergame : son nom signifie : « Tour élevée ou entièrement mariée ».

    Aréthas (écrivain de l'époque romaine) décrivait Pergame comme : « Une ville sans pareille dans toute l’Asie Mineure pour son idolâtrie. »

    Rappel : Derrière la cité s’élevait une colline, haute de trois cents mètres, et couverte de temples païens. Célèbre entre tous, se dressait l’immense autel de Zeus, sur une plate-forme taillée dans le roc. Le culte de l’empereur était bien implanté dans la ville, de sorte que Pergame finit par en devenir le centre en Asie. C’est pourquoi cette église était censée demeurer là où ‘est le trône de Satan’ (v13) ; de là venaient les difficultés très particulières que rencontraient les chrétiens de Pergame. 

    L’église de Pergame est une église en première ligne. C’est pour les églises d’aujourd’hui que, quelles que soient les oppositions et / ou les persécutions, l’Eglise de Jésus-Christ  est là pour que soit glorifié son Seigneur. Et beaucoup de places dans le monde, beaucoup de régimes, persécutent l’église de Jésus-Christ. L'église de Pergame vivait au cœur même du royaume de l'ennemi, mais elle était là pour que soit entendue la Parole de Dieu. Aujourd'hui encore, aucun endroit ne peut et ne doit être interdit à l'Eglise de Jésus-Christ … soyons honnêtes, ce n’est pas évident et si nous vivons dans un pays où la liberté de culte est une réalité, nous devons en être reconnaissants à Dieu, mais alors le devoir nous est imposé de combattre pour l’Eglise persécutée, souffrante et de la porter dans nos prières.

    La persécution passe par

    - La mise à l'écart sociale : on empêche arbitrairement celui qu'on veut étouffer, de travailler, de faire du commerce et d'exercer ses droits d'homme et de citoyen. L'interdiction d'acheter ou de louer un local pour un logement ou un lieu de culte, la confiscation de biens privés.

    - La surveillance : surveillance des lieux de cultes, mais aussi de ses relations et de sa vie familiale.

    - La calomnie : sans aucun doute le plus facile : un bruit est si vite lancé, il n'est même pas besoin de donner des preuves de ce qui est jeté en pâture à la masse silencieuse. Il n'est rien de mieux qui fasse réagir cette masse silencieuse si facile à manipuler.

    La privation de liberté : liberté de penser, de dire et d'agir, ou encore le simple fait d'être empêché de quitter un lieu, le stade ultime de la persécution étant la mise en prison, la déportation, la mise à mort  Le stade ultime de la persécution étant la mise en prison, la déportation, la mise à mort

    Pour les chrétiens, pour l’Eglise de Jésus-Christ dans le monde, chaque époque a imposé de telles épreuves, de telles souffrances. Le monde moderne, avec sa soif de liberté, n’a en rien supprimé les pressions et les persécutions : il suffit de consulter les informations diffusées par la mission « Portes Ouvertes » pour le constater (https://www.portesouvertes.fr/).

    Les jugements, les procès injustes et totalitaires ne datent pas d’hier, j’ai plutôt l’impression qu’ils ont toujours existé. Dans les Evangiles, nous lisons que Jésus lui-même en a été la victime.

    Remarque : il serait totalement faux d’affirmer qu’il n’y a que les chrétiens qui sont les victimes de tels agissements. Notre monde d’hier et d’aujourd’hui regorge de tout le mal qui est fait au nom d’une idéologie ou d’une autre, d’un régime politique ou d’un autre, quand ce n’est pas au nom d’une religion.

    A quoi est confrontée l'église de Pergame ?

    La première chose que Jésus souligne, c'est d'abord la foi de son Eglise.

    Avant même de pointer du doigt ce qui ne va pas, Jésus se plait à souligner ce qu'il y a de bon dans la vie de son peuple et de ses enfants. Et ce que Jésus souligne ici (et il faut le mettre en avant), c'est d’abord la fermeté de la foi de l’église, sa persévérance au sein même d'une fournaise terrible.

    v13 - « Je connais tes œuvres et l'endroit où tu es établi: là se trouve le trône de Satan. Tu es fermement attaché à mon nom et tu n'as pas renié la foi en moi, même durant les jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où Satan est établi. » 

    Le persécuteur est identifié : c’est Satan (tout comme pour l’église de Smyrne), l'ennemi de Dieu et donc de son peuple contre lequel il lutte … La situation n’a pas changé, l’Eglise de Jésus-Christ a toujours ce même ennemi qui ne cherche qu’à l’égarer et la détruire. Ce n’est pas du catastrophisme de ma part, mais il faut rester vigilants et en lisant ces lettres de Jésus à son Eglise, nous comprenons que c’est un combat qui ne tolère aucun relâchement.

    Mais l’église de Pergame n’est pas sans reproche : le Christ discerne et connaît les travers de son peuple.

    14-15 - « Mais j'ai certaines choses contre toi: tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à tendre un piège aux Israélites pour qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et se livrent à l'immoralité sexuelle. 15 Ainsi, toi aussi, tu as des gens attachés de la même manière à la doctrine des Nicolaïtes. »

    Quelques éléments de compréhension à propos de Balaam.Vestiges (Nimes) - photo C.Roca

    Son intrusion dans l’histoire d’Israël, le peuple de Dieu, est mentionnée dans le livre des Nombres chapitres 22 à 24.

    Voici un résumé de cet épisode de la vie d’Israël. Balak, le roi Moabite, était effrayé par la puissance de ce peuple qui campait en face de son territoire. C’est pourquoi, pour se débarrasser de cette menace, il fait appel à un devin répondant au nom de Balaam. Par son intermédiaire et ses pratiques divinatoires, le roi Balaq lui demande maudire le peuple d’Israël. Dieu a condamné ces pratiques occultes et se faisant a révélé que Balaam n'était en fait qu'un faux prophète, Balaam lui-même étant obligé de reconnaître la puissance de l’Eternel, qu’il avait mis au nombre des dieux qu’il prétendait servir (Nombres 23.18-24)

    Nombres 22.18 - « Balaam répondit aux serviteurs de Balak: «Même si Balak me donnait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais absolument rien faire qui enfreigne l'ordre de l'Eternel, mon Dieu. »

    En fait, Balaam utilisait le nom de Dieu à tort et il ne faisait que manipuler le nom et la renommée de l’Eternel à des fins personnelles (faire l’argent). Il prétendait utiliser le nom de Dieu pour entrer dans le monde spirituel afin de maudire Israël.

    Dans le livre Jude v10-11, nous lisons : « Les hommes parlent d'une manière insultante de ce qu'ils ne connaissent pas et se détruisent par tout ce qu'ils savent d'instinct, comme des bêtes sans raison. Malheur à eux, car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l'égarement de Balaam, ils se sont perdus en se révoltant comme Koré. »

    On ne connaît pas grand-chose de la doctrine de Balaam, telle que dénoncée par Jésus dans sa lettre à l’église de Pergame. Ce qu'on peut toutefois en dire, à partir de cet épisode du livre des Nombres, c'est qu'elle consiste à vouloir utiliser le nom de Dieu pour faire de la magie, des pratiques divinatoires ou encore pour jeter des sorts.

    L’utilisation du nom de Dieu par religiosité et / ou par superstition est rejetée ici et dénoncée comme étant spirituellement dangereuse.

    D’après ce que dit Jésus dans sa lettre, il semble que la prostitution avec les femmes moabites fut conseillée par Balaam pour corrompre Israël moralement et spirituellement

    Nombres 25.1 - « Israël était installé à Sittim. Le peuple commença alors à se livrer à la débauche avec les femmes moabites. »

    Après la victoire du peuple d’Israël sur les Madianites, nous lisons ceci (un texte rugueux mais que je cite parce qu’il mentionne Balaam).

    Nombres 31.14-16 - « Moïse s'irrita contre les commandants de l'armée, les chefs de milliers et les chefs de centaines qui revenaient de l’expédition. Il leur dit: «Comment! Vous avez laissé la vie à toutes les femmes! Ce sont justement elles qui, sur le conseil de Balaam, ont entraîné les Israélites à commettre l'infidélité envers l'Eternel, dans l'affaire de Peor; alors un fléau a éclaté dans l'assemblée de l’Eternel. »

    L’idolâtrie et le compromis ont pour conséquence l’immoralité, un état destructeur pour le chrétien et donc pour toute église.

    Qui sont les Nicolaïtes ?

    Nous sommes là en présence d’une doctrine difficile à définir. Ce qu’on sait, c’est qu’il s’agit d’une secte qui fut très active à la fin du 1er siècle et tout au long du 2ème. Les Nicolaïtes semblent avoir été adeptes de doctrines pernicieuses : c’est à dire  sans morale sociale et personnelle. Cette doctrine a donc réussi à franchir les digues de l'Eglise de Pergame contribuant probablement à la chute de plusieurs de ses membres et à l’affaiblissement spirituel de cette communauté.

    En Parallèle avec la doctrine de Balaam, les Nicolaïtes enseignaient aux chrétiens que le principe de liberté leur donnait les droits de manger des viandes offertes aux idoles et de se permettre la pratique d’actes immoraux, les chrétiens étant ainsi tombés dans une telle compromission que rien ne les distinguait plus des incroyants. Les Nicolaïtes incitaient donc les chrétiens à ne pas observer les prescriptions de l’assemblée apostolique, qui avait siégé à Jérusalem en l’an 50.

    Actes 15.27-29 - « Nous avons donc envoyé Jude et Silas qui vous annonceront de vive voix les mêmes choses. En effet, il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne pas vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire: vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l'immoralité sexuelle. Vous agirez bien en évitant tout cela. Adieu.»

    Au 3ème siècle, il semble qu’on trouve encore, dans l’histoire de l’Eglise, des traces des doctrines nicolaïtes, dont les adeptes enseignaient et pratiquaient toujours la ‘liberté de la chair’. Aujourd’hui encore, nous pouvons légitimement nous interroger sur les doctrines et les pratiques de certaines sectes ‘pseudo-chrétiennes’.

    Les pièges tendus par les moeurs de nos sociétés modernes sont une réalité face à laquelle les églises doivent tenir des positions fermes.

    Dans sa lettre aux églises de Galatie, Paul trace bien le cadre de la liberté qui est en Christ, une liberté qui n’est surtout pas l’opportunité de vivre dans le désordre spirituel et de participer aux dérèglements de la vie des non-croyants.

    Galates 5.13-22 - « Frères et sœurs, c'est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres … Voici donc ce que je dis: marchez par l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de votre nature propre. En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. Cependant, si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes pas sous la loi. Les œuvres de la nature humaine sont évidentes: ce sont [l'adultère,] l'immoralité sexuelle, l'impureté, la débauche, l'idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, l'envie, [les meurtres,] l'ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement n'hériteront pas du royaume de Dieu. Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. »

    Au travers de cette lettre de Jésus-Christ à l’église de Pergame, deux questions sont posées aux églises de tous les temps : ‘De quelle façon faisons-nous face aux attaques de Satan ? Quels griefs Dieu peut-il avoir contre notre église ?’

    Ce que Jésus reproche donc à l’église de Pergame, c'est la compromission, le flou, le mélange, la perte d'une fermeté et d'une pureté doctrinale … l'église avait pris la couleur et adopté certaines des pratiques de la société de son temps.

    L’appel et l’avertissement du Seigneur

    v16 - « Repens-toi donc, sinon je viendrai bientôt à toi et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. » 

    Se repentir, c’est changer d’attitude, après avoir reconnu ses erreurs et ses fautes (son péché). Ici, certes, cet appel est adressé à chaque chrétien individuellement, parce que chacun est responsable du vécu de sa foi et de sa marche dans et vers la sainteté, mais l’appel est aussi lancé à la communauté entière, dont le vécu de la foi peut être  affaibli, souillé par les agissements de plusieurs des membres de l’église.

    Dans l’Ancien Testament, la faute d’Acan, qui commet un péché en s’emparant de ce que Dieu avec interdit de prendre, plonge tout le peuple d’Israël dans le péché et la défaite (Josué 7).

    Josué 7.12 - « Israël a péché. Ils ont violé mon alliance, celle que je leur ai prescrite; ils ont pris des biens voués à la destruction, ils les ont volés et ont menti, et ils les ont cachés parmi leurs affaires. »

    Or c’est bien Acan seul et non tout le peuple qui avait été infidèle.

    Si le péché du chrétien est individuel, les conséquences dans l’Eglise sont souvent (toujours ?) collectives. Nous sommes liés les uns aux autres et donc solidaires, dans la bénédiction comme dans le péché.

    «  Change ! »  - «  repens-toi ! » 

    L’appel lancé par le Christ à son l’église de Pergame - et à toute église engagée sur une mauvaise voie - est accompagné d’un sévère avertissement, d’une menace même si l’église ne répond pas à l’appel du Seigneur.

    v16 - « Repens-toi donc, sinon je viendrai bientôt à toi et je les combattrai avec l'épée de ma bouche. » 

    Dieu est un Dieu jaloux qui ne donne pas sa gloire à un autre (Exode 20.5 et 34.14). Il est Saint (Esaïe 6.2), il ne tolère pas le péché en sa présence : certes, Dieu aime l’humanité, tous les hommes … mais il déteste le péché.

    Il faut affirmer avec force que Dieu n'est pas en guerre contre son Eglise, ce serait une absurdité : c’est SON Eglise. Jésus affirme que son combat est contre ceux qui font du mal à son peuple. Aussi, lorsqu’il qu’il constate que le péché a pris se quartiers dans ses rangs, il en appelle à la responsabilité de son peuple qui a ouvert la porte à ceux qui lui font du mal : « repens-toi ! ».

    Par contre, Dieu est en lutte contre ceux qui, étant à l'intérieur de l'Eglise, font tout pour la détruire et la détourner de sa mission qui est de glorifier Dieu par son culte et la vie de ses membres. Pour ce combat, l’arme utilisée par Jésus-Christ est alors désignée.

    « Je les combattrai avec l'épée de ma bouche. » 

    Vous pouvez revenir à ce que nous avons déjà précisé un peu plus haut au v12. Cette arme unique est terriblement efficace : il s’agit de l’épée de son Esprit et de sa Parole.

    Ephésiens 6.6-18 - « Faites aussi bon accueil au casque du salut et à l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. » (v17)

    Il s’agit de la présence du Seigneur, par le Saint-Esprit, en chacun des chrétiens. Paul ajoute : « c'est-à-dire la parole de Dieu. » La Parole de Dieu, c’est la réalité qui est confirmée dans la lettre aux Hébreux.

    Hébreux 4.12-13 - « la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu'à séparer âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Aucune créature n'est cachée devant lui: tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »

    Nous savons par le premier chapitre de l’Evangile de Jean que la Parole de Dieu, c’est le Christ lui-même (Jean 1.1 et Jean 1.14).

    Jean 1.1&14 - « Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu … la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » 

    Chaque église, chaque disciple du Christ doit laisser le Seigneur vivre et parler dans son cœur, afin que chacun puisse aussi parler de la part du Seigneur et résister à l’idolâtrie active dans le monde et à toutes les impuretés qui salissent le monde et parfois l’Eglise de Jésus-Christ. Les questions sont donc posées aux églises et à chaque chrétien :

    Quelle est la place de Jésus-Christ dans votre vie ?

    Laissez-vous le Saint-Esprit vivre en vous ? Lui laissez-vous la première place ?

    Dieu ne peut se contenter d’un strapontin.

    Quelle est la place de l’Ecriture (la Bible) dans votre quotidien ?

    Par l’action de son Esprit et par sa Parole, Dieu veut agir en chacun. Le combat que nous menons est spirituel, la victoire ne peut être remportée que par l’utilisation permanente de cette épée que le Seigneur nous a donnée.

    Ephésiens 5.12 - « En effet, ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. »

    Le Puy Mary - photo C.Rocav17 - « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux Eglises: Au vainqueur je donnerai à manger de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.’ »

    J’insiste : à aucun moment Jésus n’abandonne son peuple et pour l’assurer de sa présence, la bénédiction n’est jamais loin, sa promesse est la réalité à saisir au plus fort du combat.

    « Au vainqueur je donnerai à manger de la manne cachée. »

    Cette manne nous projette des siècles en arrière dans le temps, alors que le peuple d’Israël était dans le désert et que chaque matin il ramassait la ‘manne’, cette graine que Dieu faisait tomber durant la nuit.

    Exode 16.31-34 - « La communauté d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre, était blanche et avait le goût d'un gâteau au miel. Moïse dit: «Voici ce que l'Eternel a ordonné: Qu'une mesure remplie de manne soit conservée pour vos descendants. Ainsi, ils verront le pain que je vous ai fait manger dans le désert après vous avoir fait sortir d'Egypte.» Moïse dit à Aaron: «Prends un vase, mets-y 2 litres de manne et dépose-le devant l'Eternel afin qu'il soit conservé pour vos descendants.» Suivant l'ordre donné par l'Eternel à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage afin qu'il soit conservé. »

    La manne promise par Jésus est semblable à celle qui était ramassée par le peuple et qui fut déposée dans ce vase placé dans le sanctuaire pour garder la mémoire de la fidélité et de la puissance de Dieu qui a gardé et nourri son peuple durant les 40 ans de séjour au désert.

    Cette manne était aussi l’annonce de la venue du Messie, Jésus-Christ qui est lePigeon - photo C.Roca pain venu du ciel.

    Jean 6.32-35 - « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. En effet, le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là! Jésus leur dit: «C'est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » 

    Jésus est celui qui prend soin et qui nourrit son Eglise. Mais le croyant peut aussi entendre dans cette mention de la manne, la promesse de ne jamais manquer de ce pain et de vivre dans sa présence pour l’éternité.

    v17 - « je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.’ »

    A l’époque, c’est dans le cadre des tribunaux et de la justice qu’on utilisait des cailloux blancs ou noirs pour donner un verdict. Celui qui recevait le caillou noir était condamné et celui qui recevait le caillou blanc était acquitté.

    L’athlète vainqueur d’une ou plusieurs épreuves des jeux olympiques recevait un caillou blanc avec son nom gravé dessus comme preuve de sa victoire quand il rentrait dans sa région ou ville d’origine.

    Les cailloux blancs étaient également utilisés par le maître de cérémonie pour inscrire le nom des invités au banquet.

    Le ‘caillou blanc’, chaque disciple du Christ l’a reçu, parce que quiconque a donné sa vie au Seigneur a été justifié par le sacrifice et la résurrection du Christ.

    Romains 3.24 - « Nous sommes gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ. »

    Ce ‘caillou blanc’, nous le portons sur nous, comme une médaille, parce que Jésus-Christ nous sommes vainqueurs.

    Ce ‘caillou blanc’, enfin c’est aussi notre ‘carton d’invitation’ pour entrer dans ce festin éternel que sont les noces de l’agneau.

    v17 - « un nom nouveau »

    Ce nom nouveau est déjà porté par le Christ : il l’a acquis par son obéissance à la volonté de son Père et par sa résurrection.

    Philippiens 2.8-9 - « Jésus s'est humilié lui-même en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix. C'est aussi pourquoi Dieu l'a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. »

    Dans l’Ancien Testament, changer le nom d’une personne, c’est déjà ce que Dieu offrait à des personnes qui ont marché par la foi en faisant sa volonté.

    C’est ainsi qu’Abraham est devenu Abram. Dieu dit à Abraham : Genèse 17.4-5 - « Voici quelle est mon alliance avec toi. Tu deviendras le père d'un grand nombre de nations. On ne t'appellera plus Abram, mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'un grand nombre de nations. » 

    Abraham signifie : ‘père d’un grand nombre’. Abram signifie : ‘père élevé’.

    Dieu a également changé le nom de Jacob en lui donnant celui d’Israël. Dieu dit à Jacob : Genèse 32.29 - « Il ajouta: «Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur. »

    Jacob signifie : ‘le trompeur’, nom qui se réfère à sa naissance (Genèse 25.26). Israël signifie : ‘celui qui lutte ou qui persévère avec Dieu’ (récit du combat de Jacob contre l’Eternel en Genèse 32.25-27).

    Mais dans le Nouveau Testament, nous entendons Jésus changer le nom de son disciple Pierre, alors que ce dernier vient d’affirmer que Jésus est bien le Messie attendu : Matthieu 16.17-18 - « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n'est pas une pensée humaine qui t'a révélé cela, mais c'est mon Père céleste. Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne l'emporteront pas sur elle. » 

    Ce qu’a fait Jésus en changeant le nom de Simon en celui de Pierre, il le fait aussi pour quiconque vit sa foi, une foi vivante ferme : en Christ nous avons une identité nouvelle, celle de Fils de Dieu. En Jésus-Christ nous sommes une nouvelle création.

    Ce nom nouveau est le signe de l'union totale et étroite avec Jésus-Christ. Même si parfois la situation du chrétien et / ou de l’Eglise de Jésus-Christ dans le monde est difficile et douloureuse, c’est dans notre cœur  de chaque enfant de Dieu et de chaque église ces paroles :

    Les Alpes - photo C.RocaEsaïe 49.13-16 - « Ciel, réjouis-toi! Terre, crie d'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! En effet, l'Eternel console son peuple, il a compassion des plus humbles de ses membres. Sion disait: «L'Eternel m'a abandonnée, le Seigneur m'a oubliée!» Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son ventre? Même si elle l'oubliait, moi je ne t'oublierai jamais. Vois! Je t'ai gravée sur mes mains. Tes murailles sont constamment devant moi. »

    Romains 8.38 - « j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, 39ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

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    à suivre ...

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